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Un dimanche à la campagne, film français de Bertrand Tavernier, sorti en 1984 Analyse critiqueUn dimanche de la fin d'été 1912. Mr Ladmiral est un peintre sans réel génie, au crépuscule de sa vie. Depuis la mort de sa femme, il vit seul avec Mercédès, sa domestique. Comme tous les dimanches, il accueille Gonzague, son fils, un garçon rangé, épris d'ordre et de bienséance, accompagné de son épouse, Marie-Thérèse, et de leurs trois enfants, Émile, Lucien et Mireille. Ce jour-là, Irène, la sœur de Gonzague, jeune femme qui se libère en ce début de XXe siècle, personne énergique et anticonformiste, vient bousculer ce paisible rituel, remettant en question les choix artistiques de son père. Le film traite d'abord du temps qui passe, M. Ladmiral a croisé Monet, Caillebotte, Van Gogh. La mélancolie qui imprègne ce film, d’une constante délicatesse, laisse place à l’angoisse quand Gonzague, fils aimant et mal-aimé, imagine la veillée funèbre de son père. Si l’on pense parfois aux tableaux célèbres des impressionnistes (Monet pour les vues du jardin, Renoir pour la très belle scène de la guinguette), l’univers pictural très soigné d’Un dimanche à la campagne évoque davantage les compositions intimistes de Bonnard et Vuillard, avec des teintes un peu passées. Le ton, le rythme, et la musique de Fauré participent à l'esthétique non seulement confortable et plaisante mais qui porte et véhicule cette période, ses goûts et ses idées de la Belle-Epoque, zone charnière de l'art et de l'Histoire récente. Distribution
Fiche technique
Distinctions
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