http://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&feed=atom&action=historyLes Quatre Cents Coups - Historique des versions2024-03-29T05:17:41ZHistorique pour cette page sur le wikiMediaWiki 1.16.5http://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=2473&oldid=prevMariAnn : /* Récompenses */2009-01-17T11:20:33Z<p><span class="autocomment">Récompenses</span></p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<tr valign='top'>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">Version du 17 janvier 2009 à 11:20</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 95 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 95 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>* Jacques Laurent</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>* Jacques Laurent</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Récompenses==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Récompenses==</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>*[[Festival de Cannes <del class="diffchange diffchange-inline">1959</del>]] : <del class="diffchange diffchange-inline">Grand prix </del>de la mise en scène </div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>*[[Festival de Cannes]] <ins class="diffchange diffchange-inline">1959</ins>: <ins class="diffchange diffchange-inline">[[Prix </ins>de la mise en scène <ins class="diffchange diffchange-inline">(Festival de Cannes)|Prix de la mise en scène]]</ins></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*Grand prix Fémina Belge du cinéma</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*Grand prix Fémina Belge du cinéma</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*Prix du [[festival mondial d'Acapulco]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*Prix du [[festival mondial d'Acapulco]]</div></td></tr>
</table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1784&oldid=prevMariAnn : /* Synopsis */2008-09-26T20:11:06Z<p><span class="autocomment">Synopsis</span></p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<tr valign='top'>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">Version du 26 septembre 2008 à 20:11</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 5 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 5 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Largement autobiographique, le film raconte l'enfance difficile d'Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Largement autobiographique, le film raconte l'enfance difficile d'Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>À la fin des années 50, Antoine Doinel, douze ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père futile. En butte à un professeur de français autoritaire et injuste, il passe avec son camarade René, de l'école buissonnière au mensonge. Puis c'est la fugue, le vol d'une machine à écrire et le commissariat. Ses parents, ne voulant plus de lui, le confient à l'Éducation surveillée. Un juge pour enfants le place alors dans un Centre d'observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu'à la mer et se retourne vers la caméra.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>À la fin des années 50, <ins class="diffchange diffchange-inline">[[</ins>Antoine Doinel<ins class="diffchange diffchange-inline">]]</ins>, douze ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père futile. En butte à un professeur de français autoritaire et injuste, il passe avec son camarade René, de l'école buissonnière au mensonge. Puis c'est la fugue, le vol d'une machine à écrire et le commissariat. Ses parents, ne voulant plus de lui, le confient à l'Éducation surveillée. Un juge pour enfants le place alors dans un Centre d'observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu'à la mer et se retourne vers la caméra.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>La spirale dans laquelle le jeune Doinel, de la simple distraction dans la classe à l'enfermement dans un centre de l'Éducation surveillée, est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Impossible de ne pas s'identifier à Antoine Doinel, avec lequel l'enfant acteur débutant, Jean-Pierre Léaud, semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques et de tous les pays.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>La spirale dans laquelle le jeune Doinel, de la simple distraction dans la classe à l'enfermement dans un centre de l'Éducation surveillée, est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Impossible de ne pas s'identifier à Antoine Doinel, avec lequel l'enfant acteur débutant, Jean-Pierre Léaud, semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques et de tous les pays.</div></td></tr>
</table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1343&oldid=prevMariAnn : /* Fiche technique */2008-09-24T18:24:56Z<p><span class="autocomment">Fiche technique</span></p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<tr valign='top'>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">Version du 24 septembre 2008 à 18:24</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 33 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 33 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>L'immobilité et le mouvement ensuite : à l'école, à la maison, puis au commissariat, il n'a pas le droit de bouger; en revanche, dans les rues de Paris avec son copain René, ou près de la mer, à la fin du film, il peut donner libre cours à son besoin de mouvement. Antoine aspire au mouvement, à la liberté, comme l'exprime bien la scène du "rotor" dans la fête foraine où la force centrifuge lui permet d'échapper à la pesanteur. Là, comme dans la vie, il faut bien revenir sur terre, dans la réalité. L'espace se réduit autour de Doinel jusqu'au centre d'observation, avant un dernier élan, figé interrogative au dernier plan.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>L'immobilité et le mouvement ensuite : à l'école, à la maison, puis au commissariat, il n'a pas le droit de bouger; en revanche, dans les rues de Paris avec son copain René, ou près de la mer, à la fin du film, il peut donner libre cours à son besoin de mouvement. Antoine aspire au mouvement, à la liberté, comme l'exprime bien la scène du "rotor" dans la fête foraine où la force centrifuge lui permet d'échapper à la pesanteur. Là, comme dans la vie, il faut bien revenir sur terre, dans la réalité. L'espace se réduit autour de Doinel jusqu'au centre d'observation, avant un dernier élan, figé interrogative au dernier plan.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[Image:400coups2.jpg|center]]</ins></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Fiche technique==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Fiche technique==</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*Titre : ''Les Quatre Cents Coups'' </div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*Titre : ''Les Quatre Cents Coups'' </div></td></tr>
</table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1341&oldid=prevMariAnn : /* Récompenses */2008-09-24T18:19:33Z<p><span class="autocomment">Récompenses</span></p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<tr valign='top'>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">Version du 24 septembre 2008 à 18:19</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 105 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 105 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film réalisé par François Truffaut]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film réalisé par François Truffaut]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film sorti en 1959]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film sorti en 1959]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Titre de film en Q<del class="diffchange diffchange-inline">]]</del>]]</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Titre de film en Q]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film en noir et blanc]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film en noir et blanc]]</div></td></tr>
</table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1333&oldid=prevMariAnn le 24 septembre 2008 à 17:232008-09-24T17:23:04Z<p></p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<tr valign='top'>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">Version du 24 septembre 2008 à 17:23</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 19 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 19 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Dans le film, Antoine raconte que sa mère est morte pour excuser une absence injustifiée. En 1943, le jeune Truffaut fait une fugue et se justifie à l'école en expliquant que son père avait été arrêté par les Allemands, mensonge inspiré par l'arrestation effective de son oncle.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Dans le film, Antoine raconte que sa mère est morte pour excuser une absence injustifiée. En 1943, le jeune Truffaut fait une fugue et se justifie à l'école en expliquant que son père avait été arrêté par les Allemands, mensonge inspiré par l'arrestation effective de son oncle.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>Comme dans le film il dévore Balzac, puis refait une fugue et vole une machine à écrire. Son père le conduit à la police et il passe deux jours au commissariat avant de faire un séjour au centre pour mineurs délinquants de Villejuif. Mais à la différence du film, où Antoine se retrouve seul sur la plage, le jeune Truffaut avait entre temps fondé un ciné-club et s'était fait <del class="diffchange diffchange-inline">connaître </del>du milieu cinéphile, en particulier d'André Bazin qui négocie sa sortie et commence à lui confier un travail de critique.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>Comme dans le film il dévore Balzac, puis refait une fugue et vole une machine à écrire. Son père le conduit à la police et il passe deux jours au commissariat avant de faire un séjour au centre pour mineurs délinquants de Villejuif. Mais à la différence du film, où Antoine se retrouve seul sur la plage, le jeune Truffaut avait entre temps fondé un ciné-club et s'était fait <ins class="diffchange diffchange-inline">connaitre </ins>du milieu cinéphile, en particulier d'André Bazin qui négocie sa sortie et commence à lui confier un travail de critique.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Le tournage des Quatre cents coups (10 novembre 1958- 3 janvier 1959) coïncide avec la chute de la IVe République et la naissance de la Ve, dont le général de Gaulle devient président le 21 décembre. La réputation de faiblesse de la IVe République engluée dans la guerre d'Algérie, ne doit pas faire oublier la croissance économique et la modernisation du pays. Le logement reste le point noir. En 1959, on dénombre plus de 350 000 taudis. L'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 14 ans, et les classes sont surchargées.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Le tournage des Quatre cents coups (10 novembre 1958- 3 janvier 1959) coïncide avec la chute de la IVe République et la naissance de la Ve, dont le général de Gaulle devient président le 21 décembre. La réputation de faiblesse de la IVe République engluée dans la guerre d'Algérie, ne doit pas faire oublier la croissance économique et la modernisation du pays. Le logement reste le point noir. En 1959, on dénombre plus de 350 000 taudis. L'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 14 ans, et les classes sont surchargées.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 25 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 25 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Chaque année en France, près de 40 000 parents signalent au commissariat la fugue de leur enfant. Ces fugues sont de courte durée, et très souvent le fugueur rentre de lui-même. Lorsque la police retrouve le fugueur ou qu'épuisé, il pousse lui-même la porte d'un commissariat ou d'un centre tel que Paris Ados Services, commence un délicat travail de médiation avec le représentant légal. La plupart du temps le mineur est remis à sa famille. Lorsque la Brigade de Protection des Mineurs craint que la fugue ne cache un problème plus grave, le procureur de la République est saisi. La fugue naît d'une pousée d'angoisse. Cet acte, souvent disproportionné par rapport à ses causes (la dispute avec les parents, une mauvaise note...), permet de prendre de la distance vis-à-vis des tensions internes... La fugue peut aussi servir à vérifier le degré d'attachement qu'éprouve les parents pour leur enfant.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>Chaque année en France, près de 40 000 parents signalent au commissariat la fugue de leur enfant. Ces fugues sont de courte durée, et très souvent le fugueur rentre de lui-même. Lorsque la police retrouve le fugueur ou qu'épuisé, il pousse lui-même la porte d'un commissariat ou d'un centre tel que Paris Ados Services, commence un délicat travail de médiation avec le représentant légal. La plupart du temps le mineur est remis à sa famille. Lorsque la Brigade de Protection des Mineurs craint que la fugue ne cache un problème plus grave, le procureur de la République est saisi. La fugue naît d'une pousée d'angoisse. Cet acte, souvent disproportionné par rapport à ses causes (la dispute avec les parents, une mauvaise note...), permet de prendre de la distance vis-à-vis des tensions internes... La fugue peut aussi servir à vérifier le degré d'attachement qu'éprouve les parents pour leur enfant.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>L'Éduaction surveillée est chargée depuis 1945 de s'occuper des mineurs délinquants. À l'époque des Quatre cents coups, Centres d'observation et <del class="diffchange diffchange-inline">Institutuions </del>publiques d'éducation surveillée, sont des internats à gros effectif. Discipline militaire, paternalisme, autoritarisme, sport, préparation aux métiers manuels, caractérisent ces centres.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>L'Éduaction surveillée est chargée depuis 1945 de s'occuper des mineurs délinquants. À l'époque des Quatre cents coups, Centres d'observation et <ins class="diffchange diffchange-inline">Institutions </ins>publiques d'éducation surveillée, sont des internats à gros effectif. Discipline militaire, paternalisme, autoritarisme, sport, préparation aux métiers manuels, caractérisent ces centres.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>La mise en scène des Quatre cents coups est volontairement simple. Elle repose sur des oppositions.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>La mise en scène des Quatre cents coups est volontairement simple. Elle repose sur des oppositions.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 93 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 93 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>* Simone Jollivet</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>* Simone Jollivet</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>* Jacques Laurent</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>* Jacques Laurent</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">==Autour du film==</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">*Premier film de ce qui fut la [[Nouvelle vague]], son succès révélera Truffaut au grand public. Il tournera par la suite ''[[Antoine et Colette]]'', dans le film à sketches ''l'Amour à vingt ans'', en [[1962]], ''[[Baisers volés]]'' (l'amour entre Antoine Doinel et Christine Darbon alias Claude Jade) en [[1968]], ''[[Domicile conjugal]]'' (la vie conjugale de Christine et Antoine) en [[1970]] et ''[[l'Amour en fuite]]'' (le divorce d'Antoine et Christine) en [[1979]], qui constitueront les ''Aventures d'[[Antoine Doinel]]'', héros récurrent qui sera toujours interprété par [[Jean-Pierre Léaud]].</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">*Son titre est repris de l'expression populaire « faire les 400 coups », faire toutes les bêtises possibles.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">*Le [[19 octobre]] [[2004]], à l'occasion des 20 ans de la disparition de [[François Truffaut]], le film ressort en salle, dans une version restaurée.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">===Les années 50===</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Le tournage des Quatre cents coups (10 novembre 1958- 3 janvier 1959) coïncide avec la chute de la IVe République et la naissance de la Ve, dont le général de Gaulle devient président le 21 décembre. La réputation de faiblesse de la IVe République engluée dans la guerre d'Algérie, ne doit pas faire oublier la croissance économique et la modernisation du pays. Le logement reste le point noir. En 1959, on dénombre plus de 350 000 taudis, 41% de logements sans poste d'eau, 73% sans WC individuel et près de 90% sans douche ou baignoire. L'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 14 ans, et les classes sont surchargées. Ne vont en 6éme que les élèves qui réussissent l'examen d'entrée. De 1948 à 1959, le nombre d'élèves dans le secondaire a doublé, mais reste beaucoup plus faible qu'aujour'hui, le nombre de bacheliers passant à peine le cap des 40 000 en 1956.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">===40 000 fugues par an===</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Chaque année en France, près de 40 000 parents signalent au commissariat la fugue de leur enfant. Ces fugues sont de courte durée, et très souvent le fugueur rentre de lui-même. Lorsque la police retrouve le fugueur ou qu'épuisé, il pousse lui-même la porte d'un commissariat ou d'un centre tel que Paris Ados Services, commence un délicat travail de médiation avec le représentant légal. La plupart du temps le mineur est remis à sa famille. Lorsque la Brigade de Protection des Mineurs craint que la fugue ne cache un problème plus grave, le procureur de la République est saisi.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">La fugue naît d'une pousée d'angoisse. Cet acte, souvent disproportionné par rapport à ses causes (la dispute avec les parents, une mauvaise note...), permet de prendre de la distance vis-à-vis des tensions internes... La fugue peut aussi servir à vérifier le degré d'attachement qu'éprouve les parents pour leur enfant.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">===L'Éducation surveillée===</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">L'Éduaction surveillée est chargée depuis 1945 de s'occuper des mineurs délinquants. À l'époque des '''Quatre cents coups''', Centres d'observation et Institutuions publiques d'éducation surveillée, sont des internats à gros effectif. Discipline militaire, paternalisme, autoritarisme, sport, préparation aux métiers manuels, caractérisent ces centres. Actuellement, des foyers axés sur l'action éducative en milieu ouvert, sont animés par des équipes d'éducateurs, professeurs d'enseignement technique, psychologues et psychiatres, chargés d'aider les jeunes délinquants et leurs familles. Depuis quelques mois, ont été créés des CER (Centres Éducatifs Renforcés) et des CPI (Centres de Placement Immédiat), pour répondre à une demande des mineurs délinquants.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">== Commentaire ==</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">La mise en scène des '''Quatre cents coups''' est volontairement simple. Elle repose sur des oppositions.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Deux types d'espace d'abord : celui du petit appartement familial où il est obligé de dormir dans l'entrée ; au contraire, l'espace des rues de Paris, rendu encore plus large par l'utilisation du format [[CinemaScope]], qui représente la liberté, l'épanouissement.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">L'immobilité et le mouvement ensuite : à l'école, à la maison, puis au commissariat, il n'a pas le droit de bouger; en revanche, dans les rues de Paris avec son copain René, ou près de la mer, à la fin du film, il peut donner libre cours à son besoin de mouvement. Antoine aspire au mouvement, à la liberté, comme l'exprime bien la scène du "rotor" dans la fête foraine où la force centrifuge lui permet d'échapper à la pesanteur. Là, comme dans la vie, il faut bien revenir sur terre, dans la réalité. L'espace se réduit autour de Doinel jusqu'au centre d'observation, avant un dernier élan, figé interrogative au dernier plan.</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Récompenses==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Récompenses==</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*[[Festival de Cannes 1959]] : Grand prix de la mise en scène </div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*[[Festival de Cannes 1959]] : Grand prix de la mise en scène </div></td></tr>
<tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 128 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 101 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*[[Prix Méliès]] [[1959]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>*[[Prix Méliès]] [[1959]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">== Voir aussi ==</del></div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>{{<ins class="diffchange diffchange-inline">IMDB</ins>|<ins class="diffchange diffchange-inline">0053198</ins>}}</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">*''[http://french.imdb.com/title/tt0053198/combined Les Quatre Cents Coups]'' sur l'[[Internet Movie Database]]</del></div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">*[http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_400.htm Analyse du film sur Dvdclassik]</del></div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">*[http://www.ecrannoir.fr/films/04/400coups.htm Critique sur www.ecrannoir.fr]</del></div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div> </div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>{{<del class="diffchange diffchange-inline">Portail</del>|<del class="diffchange diffchange-inline">cinéma|réalisation</del>}}</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div> </div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>{{DEFAULTSORT:Quatre cents coups, Les}}</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>{{DEFAULTSORT:Quatre cents coups, Les}}</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film réalisé par François Truffaut]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film réalisé par François Truffaut]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[category:Film se déroulant à Paris]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film sorti en 1959]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film sorti en 1959]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Titre de film en Q]]</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Titre de film en Q]]]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">[[category:Film de la Nouvelle Vague</del>]]</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film en noir et blanc]]</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>[[category:Film en noir et blanc]]</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[bn:লে কাত্র্ সঁ কু]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[de:Sie küssten und sie schlugen ihn]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[en:The 400 Blows]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[es:Los cuatrocientos golpes]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[he:400 המלקות]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[hu:Négyszáz csapás]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[it:I quattrocento colpi]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[ja:大人は判ってくれない]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[no:På vei mot livet]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[pt:Les 400 coups]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[ru:Четыреста ударов (фильм)]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[sv:De 400 slagen]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[tr:400 Darbe]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">[[zh:四百擊]]</del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">--[[User:Selmou|Selmou]] ([[User talk:Selmou|d]]) 10 février 2008 à 02:52 (CET)<div id="wikia-credits"><br /><br /><small>From [http://fr.film.wikia.com Film Wiki], a [http://www.wikia.com Wikia] wiki.</small></div></del></div></td><td colspan="2"> </td></tr>
</table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1332&oldid=prevMariAnn : /* Synopsis */2008-09-24T17:20:13Z<p><span class="autocomment">Synopsis</span></p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<tr valign='top'>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">Version du 24 septembre 2008 à 17:20</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 9 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 9 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>La spirale dans laquelle le jeune Doinel, de la simple distraction dans la classe à l'enfermement dans un centre de l'Éducation surveillée, est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Impossible de ne pas s'identifier à Antoine Doinel, avec lequel l'enfant acteur débutant, Jean-Pierre Léaud, semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques et de tous les pays.</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>La spirale dans laquelle le jeune Doinel, de la simple distraction dans la classe à l'enfermement dans un centre de l'Éducation surveillée, est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Impossible de ne pas s'identifier à Antoine Doinel, avec lequel l'enfant acteur débutant, Jean-Pierre Léaud, semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques et de tous les pays.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>==<del class="diffchange diffchange-inline">Synopsis</del>==</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>==<ins class="diffchange diffchange-inline">Analyse critique</ins>==</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">Largement autobiographique</del>, le <del class="diffchange diffchange-inline">film raconte </del>l'<del class="diffchange diffchange-inline">enfance difficile d</del>'<del class="diffchange diffchange-inline">[[Antoine Doinel]]</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">interprété par [[Jean-Pierre Léaud]], ses relations avec ses parents</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">ses </del>petits <del class="diffchange diffchange-inline">larcins qui lui vaudront d</del>'<del class="diffchange diffchange-inline">être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants</del>.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins class="diffchange diffchange-inline">Né en 1932 à Paris</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">François Truffaut enfant admire sa mère, mais elle ne </ins>le <ins class="diffchange diffchange-inline">supporte pas, et </ins>l'<ins class="diffchange diffchange-inline">oblige souvent à se taire. Il apprendra plus tard, que son père officiel n</ins>'<ins class="diffchange diffchange-inline">est pas son père biologique. Avec son camarade Robert Lachenay</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">il sèche fréquemment l'école pour le cinéma et adore les livres. Dès l'âge de 14 ans et demi</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">il quitte volontairement l'école et exerce des "</ins>petits <ins class="diffchange diffchange-inline">métiers" : garçon de course, soudeur à l</ins>'<ins class="diffchange diffchange-inline">acétylène</ins>.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">À </del>la <del class="diffchange diffchange-inline">fin des années 50</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">Antoine Doinel</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">douze ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et </del>un <del class="diffchange diffchange-inline">beau-</del>père <del class="diffchange diffchange-inline">futile</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">En butte à un professeur de </del>français <del class="diffchange diffchange-inline">autoritaire </del>et <del class="diffchange diffchange-inline">injuste, il passe avec son camarade René, de l'école buissonnière au mensonge</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">Puis c'</del>est <del class="diffchange diffchange-inline">la fugue, le vol d'une machine </del>à <del class="diffchange diffchange-inline">écrire et le commissariat. Ses parents</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">ne voulant plus de lui, le confient à l'Éducation surveillée. Un juge pour enfants le place alors dans un Centre d'observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu'à la mer et se retourne vers la caméra</del>.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins class="diffchange diffchange-inline">Il a eu </ins>la <ins class="diffchange diffchange-inline">chance de rencontrer André Bazin</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">militant actif de la cause cinématographique</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">qui jouera </ins>un <ins class="diffchange diffchange-inline">rôle de </ins>père <ins class="diffchange diffchange-inline">et le fera travailler</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">Il devient vite célèbre par ses articles virulents contre le cinéma </ins>français et <ins class="diffchange diffchange-inline">réalise deux courts métrages</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">Ce film </ins>est <ins class="diffchange diffchange-inline">dédié </ins>à <ins class="diffchange diffchange-inline">André Bazin</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">décédé en novembre 1958</ins>.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">La spirale </del>dans <del class="diffchange diffchange-inline">laquelle </del>le <del class="diffchange diffchange-inline">jeune </del>Doinel, <del class="diffchange diffchange-inline">de la simple distraction dans la classe à l</del>'<del class="diffchange diffchange-inline">enfermement dans </del>un <del class="diffchange diffchange-inline">centre de l'Éducation surveillée</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">Elle est rendue d'autant plus touchante que le film </del>montre <del class="diffchange diffchange-inline">parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Impossible de ne pas s'identifier </del>à Antoine <del class="diffchange diffchange-inline">Doinel, avec lequel l</del>'<del class="diffchange diffchange-inline">enfant acteur débutant, Jean-Pierre Léaud, semble se confondre totalement. Le désarroi affectif </del>et <del class="diffchange diffchange-inline">la fuite en avant de </del>l'<del class="diffchange diffchange-inline">adolescent sont de toutes les époques et </del>de <del class="diffchange diffchange-inline">tous les pays</del>.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins class="diffchange diffchange-inline">Le premier long métrage, le début de la collaboration avec Jean-Pierre Léaud, </ins>dans le <ins class="diffchange diffchange-inline">cycle Antoine </ins>Doinel, <ins class="diffchange diffchange-inline">en grande partie autobiographique. Les escapades d</ins>'un <ins class="diffchange diffchange-inline">adolescent</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">ses premiers émois</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">Truffaut </ins>montre à <ins class="diffchange diffchange-inline">travers des images clés son amour des films ( Le jeune </ins>Antoine <ins class="diffchange diffchange-inline">vole une photo à la sortie d</ins>'<ins class="diffchange diffchange-inline">un cinéma) </ins>et <ins class="diffchange diffchange-inline">son amour des livres ( </ins>l'<ins class="diffchange diffchange-inline">autel dressé à Balzac) Cette symbolique se retrouvera dans beaucoup </ins>de <ins class="diffchange diffchange-inline">ses films ultérieurs</ins>.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Dans le film, Antoine raconte que sa mère est morte pour excuser une absence injustifiée. En 1943, le jeune Truffaut fait une fugue et se justifie à l'école en expliquant que son père avait été arrêté par les Allemands, mensonge inspiré par l'arrestation effective de son oncle.</ins></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Comme dans le film il dévore Balzac, puis refait une fugue et vole une machine à écrire. Son père le conduit à la police et il passe deux jours au commissariat avant de faire un séjour au centre pour mineurs délinquants de Villejuif. Mais à la différence du film, où Antoine se retrouve seul sur la plage, le jeune Truffaut avait entre temps fondé un ciné-club et s'était fait connaître du milieu cinéphile, en particulier d'André Bazin qui négocie sa sortie et commence à lui confier un travail de critique.</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Le tournage des Quatre cents coups (10 novembre 1958- 3 janvier 1959) coïncide avec la chute de la IVe République et la naissance de la Ve, dont le général de Gaulle devient président le 21 décembre. La réputation de faiblesse de la IVe République engluée dans la guerre d'Algérie, ne doit pas faire oublier la croissance économique et la modernisation du pays. Le logement reste le point noir. En 1959, on dénombre plus de 350 000 taudis. L'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 14 ans, et les classes sont surchargées.</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Chaque année en France, près de 40 000 parents signalent au commissariat la fugue de leur enfant. Ces fugues sont de courte durée, et très souvent le fugueur rentre de lui-même. Lorsque la police retrouve le fugueur ou qu'épuisé, il pousse lui-même la porte d'un commissariat ou d'un centre tel que Paris Ados Services, commence un délicat travail de médiation avec le représentant légal. La plupart du temps le mineur est remis à sa famille. Lorsque la Brigade de Protection des Mineurs craint que la fugue ne cache un problème plus grave, le procureur de la République est saisi. La fugue naît d'une pousée d'angoisse. Cet acte, souvent disproportionné par rapport à ses causes (la dispute avec les parents, une mauvaise note...), permet de prendre de la distance vis-à-vis des tensions internes... La fugue peut aussi servir à vérifier le degré d'attachement qu'éprouve les parents pour leur enfant.</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">L'Éduaction surveillée est chargée depuis 1945 de s'occuper des mineurs délinquants. À l'époque des Quatre cents coups, Centres d'observation et Institutuions publiques d'éducation surveillée, sont des internats à gros effectif. Discipline militaire, paternalisme, autoritarisme, sport, préparation aux métiers manuels, caractérisent ces centres.</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">La mise en scène des Quatre cents coups est volontairement simple. Elle repose sur des oppositions.</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">Deux types d'espace d'abord : celui du petit appartement familial où il est obligé de dormir dans l'entrée ; au contraire, l'espace des rues de Paris, rendu encore plus large par l'utilisation du format CinemaScope, qui représente la liberté, l'épanouissement.</ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;"></ins></div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins style="color: red; font-weight: bold; text-decoration: none;">L'immobilité et le mouvement ensuite : à l'école, à la maison, puis au commissariat, il n'a pas le droit de bouger; en revanche, dans les rues de Paris avec son copain René, ou près de la mer, à la fin du film, il peut donner libre cours à son besoin de mouvement. Antoine aspire au mouvement, à la liberté, comme l'exprime bien la scène du "rotor" dans la fête foraine où la force centrifuge lui permet d'échapper à la pesanteur. Là, comme dans la vie, il faut bien revenir sur terre, dans la réalité. L'espace se réduit autour de Doinel jusqu'au centre d'observation, avant un dernier élan, figé interrogative au dernier plan.</ins></div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Fiche technique==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Fiche technique==</div></td></tr>
</table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1331&oldid=prevMariAnn : /* L'auteur */2008-09-24T17:19:09Z<p><span class="autocomment">L'auteur</span></p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<col class='diff-marker' />
<col class='diff-content' />
<tr valign='top'>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='2' style="background-color: white; color:black;">Version du 24 septembre 2008 à 17:19</td>
</tr><tr><td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 2 :</td>
<td colspan="2" class="diff-lineno">Ligne 2 :</td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div>== <del class="diffchange diffchange-inline">L'auteur </del>==</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div>== <ins class="diffchange diffchange-inline">Synopsis </ins>==</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">Né en [[1932]] à Paris</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">François Truffaut enfant admire sa mère, mais elle ne </del>le <del class="diffchange diffchange-inline">supporte pas, et </del>l'<del class="diffchange diffchange-inline">oblige souvent à se taire</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">Il apprendra plus tard</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">que son </del>père <del class="diffchange diffchange-inline">officiel n'est pas son père biologique</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">Avec </del>son camarade <del class="diffchange diffchange-inline">Robert Lachenay</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">il sèche fréquemment </del>l'école <del class="diffchange diffchange-inline">pour le cinéma et adore les livres</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">Dès l</del>'<del class="diffchange diffchange-inline">âge de 14 ans et demi</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">il quitte volontairement l</del>'<del class="diffchange diffchange-inline">école </del>et <del class="diffchange diffchange-inline">exerce des "petits métiers" : garçon </del>de <del class="diffchange diffchange-inline">course</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">soudeur </del>à l'<del class="diffchange diffchange-inline">acétylène</del>.<del class="diffchange diffchange-inline">.. Après </del>un <del class="diffchange diffchange-inline">chagrin </del>d'<del class="diffchange diffchange-inline">amour</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">il </del>s'<del class="diffchange diffchange-inline">engage dans l'armée dont il désertera vite</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">ce qui lui vaudra </del>la <del class="diffchange diffchange-inline">prison</del>.<del class="diffchange diffchange-inline"><br/></del></div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins class="diffchange diffchange-inline">Largement autobiographique</ins>, le <ins class="diffchange diffchange-inline">film raconte </ins>l'<ins class="diffchange diffchange-inline">enfance difficile d'Antoine Doinel, interprété par Jean-Pierre Léaud, ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants</ins>.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'>-</td><td style="background: #ffa; color:black; font-size: smaller;"><div><del class="diffchange diffchange-inline">Il a eu la chance de rencontrer André Bazin</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">militant actif </del>de la <del class="diffchange diffchange-inline">cause cinématographique, qui jouera </del>un <del class="diffchange diffchange-inline">rôle </del>de <del class="diffchange diffchange-inline">père et le fera travailler</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">Il devient vite célèbre par ses articles virulents contre </del>le <del class="diffchange diffchange-inline">cinéma français et réalise deux courts métrages</del>. <del class="diffchange diffchange-inline">En 1958</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">il tourne son premier long métrage</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">Les Quatre cents coups</del>, <del class="diffchange diffchange-inline">qui sera un énorme succès</del>.</div></td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div> </div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins class="diffchange diffchange-inline">À la fin des années 50</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">Antoine Doinel, douze ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-</ins>père <ins class="diffchange diffchange-inline">futile</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">En butte à un professeur de français autoritaire et injuste, il passe avec </ins>son camarade <ins class="diffchange diffchange-inline">René</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">de </ins>l'école <ins class="diffchange diffchange-inline">buissonnière au mensonge</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">Puis c</ins>'<ins class="diffchange diffchange-inline">est la fugue</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">le vol d</ins>'<ins class="diffchange diffchange-inline">une machine à écrire </ins>et <ins class="diffchange diffchange-inline">le commissariat. Ses parents, ne voulant plus </ins>de <ins class="diffchange diffchange-inline">lui</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">le confient </ins>à l'<ins class="diffchange diffchange-inline">Éducation surveillée</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">Un juge pour enfants le place alors dans </ins>un <ins class="diffchange diffchange-inline">Centre </ins>d'<ins class="diffchange diffchange-inline">observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de football</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">Antoine </ins>s'<ins class="diffchange diffchange-inline">évade. Poursuivi</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">il court à travers la campagne jusqu'à la mer et se retourne vers </ins>la <ins class="diffchange diffchange-inline">caméra</ins>.</div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div> </div></td></tr>
<tr><td colspan="2"> </td><td class='diff-marker'>+</td><td style="background: #cfc; color:black; font-size: smaller;"><div><ins class="diffchange diffchange-inline">La spirale dans laquelle le jeune Doinel</ins>, de la <ins class="diffchange diffchange-inline">simple distraction dans la classe à l'enfermement dans </ins>un <ins class="diffchange diffchange-inline">centre </ins>de <ins class="diffchange diffchange-inline">l'Éducation surveillée, est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">Elle est rendue d'autant plus touchante que </ins>le <ins class="diffchange diffchange-inline">film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros</ins>. <ins class="diffchange diffchange-inline">Impossible de ne pas s'identifier à Antoine Doinel</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">avec lequel l'enfant acteur débutant</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">Jean-Pierre Léaud</ins>, <ins class="diffchange diffchange-inline">semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques et de tous les pays</ins>.</div></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"></td></tr>
<tr><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Synopsis==</div></td><td class='diff-marker'> </td><td style="background: #eee; color:black; font-size: smaller;"><div>==Synopsis==</div></td></tr>
</table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1292&oldid=prevMariAnn : 1 version(s)2008-09-24T17:06:28Z<p>1 version(s)</p>
<table style="background-color: white; color:black;">
<tr valign='top'>
<td colspan='1' style="background-color: white; color:black;">← Version précédente</td>
<td colspan='1' style="background-color: white; color:black;">Version du 24 septembre 2008 à 17:06</td>
</tr></table>MariAnnhttp://ann.ledoux.free.fr/wiki/index.php?title=Les_Quatre_Cents_Coups&diff=1291&oldid=prevMariAnn : 1 version(s)2008-04-25T18:13:52Z<p>1 version(s)</p>
<p><b>Nouvelle page</b></p><div>'''''Les Quatre Cents Coups''''' est un film français, premier long-métrage réalisé par [[François Truffaut]], sorti le 3 juin [[1959 au cinéma|1959]] en France.<br />
<br />
<br />
== L'auteur ==<br />
Né en [[1932]] à Paris, François Truffaut enfant admire sa mère, mais elle ne le supporte pas, et l'oblige souvent à se taire. Il apprendra plus tard, que son père officiel n'est pas son père biologique. Avec son camarade Robert Lachenay, il sèche fréquemment l'école pour le cinéma et adore les livres. Dès l'âge de 14 ans et demi, il quitte volontairement l'école et exerce des "petits métiers" : garçon de course, soudeur à l'acétylène... Après un chagrin d'amour, il s'engage dans l'armée dont il désertera vite, ce qui lui vaudra la prison.<br/><br />
Il a eu la chance de rencontrer André Bazin, militant actif de la cause cinématographique, qui jouera un rôle de père et le fera travailler. Il devient vite célèbre par ses articles virulents contre le cinéma français et réalise deux courts métrages. En 1958, il tourne son premier long métrage, Les Quatre cents coups, qui sera un énorme succès.<br />
<br />
==Synopsis==<br />
<br />
Largement autobiographique, le film raconte l'enfance difficile d'[[Antoine Doinel]], interprété par [[Jean-Pierre Léaud]], ses relations avec ses parents, ses petits larcins qui lui vaudront d'être enfermé dans un centre pour mineurs délinquants.<br />
<br />
À la fin des années 50, Antoine Doinel, douze ans, vit à Paris entre une mère peu aimante et un beau-père futile. En butte à un professeur de français autoritaire et injuste, il passe avec son camarade René, de l'école buissonnière au mensonge. Puis c'est la fugue, le vol d'une machine à écrire et le commissariat. Ses parents, ne voulant plus de lui, le confient à l'Éducation surveillée. Un juge pour enfants le place alors dans un Centre d'observation où on le prive même de la visite de son ami René. Profitant d'une partie de football, Antoine s'évade. Poursuivi, il court à travers la campagne jusqu'à la mer et se retourne vers la caméra.<br />
<br />
La spirale dans laquelle le jeune Doinel, de la simple distraction dans la classe à l'enfermement dans un centre de l'Éducation surveillée, est décrite avec sensibilité mais aussi avec fermeté. Elle est rendue d'autant plus touchante que le film montre parallèlement la constante bonne volonté maladroite du héros. Impossible de ne pas s'identifier à Antoine Doinel, avec lequel l'enfant acteur débutant, Jean-Pierre Léaud, semble se confondre totalement. Le désarroi affectif et la fuite en avant de l'adolescent sont de toutes les époques et de tous les pays.<br />
<br />
<br />
<br />
==Fiche technique==<br />
*Titre : ''Les Quatre Cents Coups'' <br />
*Réalisation : [[François Truffaut]]<br />
*Scénario : [[François Truffaut]] <br />
*Adaptation et dialogues : [[François Truffaut]] et [[Marcel Moussy]]<br />
*Production : [[François Truffaut]] Les films du Carrosse, SEDIF (France)<br />
*Sociétés de production : [[Les Films du Carrosse]] et [[S.E.D.I.F.]]<br />
*Musique : [[Jean Constantin]]<br />
*Photographie : [[Henri Decae]]<br />
*Montage : [[Marie-Josèphe Yoyotte]]<br />
*Assistant réalisation : [[Philippe de Broca]]<br />
*Pays d'origine : [[France]]<br />
*Format : Noir et blanc - [[Formats de projection|2,35:1]] ([[Dyaliscope]]) - Mono - [[35 mm]]<br />
*Genre : comédie dramatique<br />
*Durée : 1h33<br />
*Date de sortie : [[11 octobre]] [[1959]] (France)<br />
*Tous publics<br />
<br />
==Distribution==<br />
*[[Jean-Pierre Léaud]] : [[Antoine Doinel]]<br />
*[[Claire Maurier]] : Gilberte Doinel (la mère)<br />
*[[Albert Rémy]] : Julien Doinel (le beau-père)<br />
*[[Patrick Auffay]] : René Bigey (le copain)<br />
*[[Guy Decomble]] : (petite feuille)<br />
*[[Georges Flamant]] : M. Bigey<br />
*[[Richard Kanayan]] : élève hirsute<br />
*[[Bernard Abbou]] : Abbou<br />
* François Nocher : délinquant<br />
* Daniel Couturier : Bertrand Mauricet<br />
* Renaud Fontanarosa : enfant<br />
* Michel Girard : enfant<br />
* Henry/[[Serge Moati]] : enfant<br />
* Jean-François Bourguignon : enfant<br />
* Michel Lesignas : enfant<br />
* Robert Beauvais : directeur école<br />
* [[Jacques Monod (acteur)|Jacques Monod]] : commissaire<br />
* Claude Mansard : juge pour enfants<br />
*[[Pierre Repp]] : professeur d'anglais<br />
* [[Henri Virlojeux]] : gardien<br />
* Marius Laurey : inspecteur Cabanel<br />
* Luc Andrieux : professeur de gym<br />
*[[Yvonne Claudie]] : M{{me}} Bigey<br />
*[[ Jeanne Moreau]]: femme au chien<br />
*[[Jean-Claude Brialy ]]: dragueur<br />
* Christian Brocard<br />
* Bouchon.<br />
* Laure Paillette : commère<br />
* Louise Chevalier : commère<br />
* François Truffaut : homme à la fête foraine<br />
* [[Philippe De Broca]] : homme à la fête foraine<br />
* [[Jacques Demy]] : policier au commissariat<br />
* Charles Bitsch : policier au commissariat<br />
* [[Jean Douchet]] : amant de Gilberte<br />
* Jean-Luc Godard : voix<br />
* [[Jacques Audiberti]]<br />
* [[Jean Constantin]]<br />
* Jacques Doniol-Valcoze<br />
* Marianne Girard<br />
* Simone Jollivet<br />
* Jacques Laurent<br />
<br />
==Autour du film==<br />
*Premier film de ce qui fut la [[Nouvelle vague]], son succès révélera Truffaut au grand public. Il tournera par la suite ''[[Antoine et Colette]]'', dans le film à sketches ''l'Amour à vingt ans'', en [[1962]], ''[[Baisers volés]]'' (l'amour entre Antoine Doinel et Christine Darbon alias Claude Jade) en [[1968]], ''[[Domicile conjugal]]'' (la vie conjugale de Christine et Antoine) en [[1970]] et ''[[l'Amour en fuite]]'' (le divorce d'Antoine et Christine) en [[1979]], qui constitueront les ''Aventures d'[[Antoine Doinel]]'', héros récurrent qui sera toujours interprété par [[Jean-Pierre Léaud]].<br />
*Son titre est repris de l'expression populaire « faire les 400 coups », faire toutes les bêtises possibles.<br />
*Le [[19 octobre]] [[2004]], à l'occasion des 20 ans de la disparition de [[François Truffaut]], le film ressort en salle, dans une version restaurée.<br />
<br />
===Les années 50===<br />
<br />
Le tournage des Quatre cents coups (10 novembre 1958- 3 janvier 1959) coïncide avec la chute de la IVe République et la naissance de la Ve, dont le général de Gaulle devient président le 21 décembre. La réputation de faiblesse de la IVe République engluée dans la guerre d'Algérie, ne doit pas faire oublier la croissance économique et la modernisation du pays. Le logement reste le point noir. En 1959, on dénombre plus de 350 000 taudis, 41% de logements sans poste d'eau, 73% sans WC individuel et près de 90% sans douche ou baignoire. L'enseignement est obligatoire jusqu'à l'âge de 14 ans, et les classes sont surchargées. Ne vont en 6éme que les élèves qui réussissent l'examen d'entrée. De 1948 à 1959, le nombre d'élèves dans le secondaire a doublé, mais reste beaucoup plus faible qu'aujour'hui, le nombre de bacheliers passant à peine le cap des 40 000 en 1956.<br />
<br />
===40 000 fugues par an===<br />
<br />
Chaque année en France, près de 40 000 parents signalent au commissariat la fugue de leur enfant. Ces fugues sont de courte durée, et très souvent le fugueur rentre de lui-même. Lorsque la police retrouve le fugueur ou qu'épuisé, il pousse lui-même la porte d'un commissariat ou d'un centre tel que Paris Ados Services, commence un délicat travail de médiation avec le représentant légal. La plupart du temps le mineur est remis à sa famille. Lorsque la Brigade de Protection des Mineurs craint que la fugue ne cache un problème plus grave, le procureur de la République est saisi.<br />
La fugue naît d'une pousée d'angoisse. Cet acte, souvent disproportionné par rapport à ses causes (la dispute avec les parents, une mauvaise note...), permet de prendre de la distance vis-à-vis des tensions internes... La fugue peut aussi servir à vérifier le degré d'attachement qu'éprouve les parents pour leur enfant.<br />
<br />
===L'Éducation surveillée===<br />
<br />
L'Éduaction surveillée est chargée depuis 1945 de s'occuper des mineurs délinquants. À l'époque des '''Quatre cents coups''', Centres d'observation et Institutuions publiques d'éducation surveillée, sont des internats à gros effectif. Discipline militaire, paternalisme, autoritarisme, sport, préparation aux métiers manuels, caractérisent ces centres. Actuellement, des foyers axés sur l'action éducative en milieu ouvert, sont animés par des équipes d'éducateurs, professeurs d'enseignement technique, psychologues et psychiatres, chargés d'aider les jeunes délinquants et leurs familles. Depuis quelques mois, ont été créés des CER (Centres Éducatifs Renforcés) et des CPI (Centres de Placement Immédiat), pour répondre à une demande des mineurs délinquants.<br />
<br />
== Commentaire ==<br />
<br />
La mise en scène des '''Quatre cents coups''' est volontairement simple. Elle repose sur des oppositions.<br />
<br />
Deux types d'espace d'abord : celui du petit appartement familial où il est obligé de dormir dans l'entrée ; au contraire, l'espace des rues de Paris, rendu encore plus large par l'utilisation du format [[CinemaScope]], qui représente la liberté, l'épanouissement.<br />
<br />
L'immobilité et le mouvement ensuite : à l'école, à la maison, puis au commissariat, il n'a pas le droit de bouger; en revanche, dans les rues de Paris avec son copain René, ou près de la mer, à la fin du film, il peut donner libre cours à son besoin de mouvement. Antoine aspire au mouvement, à la liberté, comme l'exprime bien la scène du "rotor" dans la fête foraine où la force centrifuge lui permet d'échapper à la pesanteur. Là, comme dans la vie, il faut bien revenir sur terre, dans la réalité. L'espace se réduit autour de Doinel jusqu'au centre d'observation, avant un dernier élan, figé interrogative au dernier plan.<br />
<br />
==Récompenses==<br />
*[[Festival de Cannes 1959]] : Grand prix de la mise en scène <br />
*Grand prix Fémina Belge du cinéma<br />
*Prix du [[festival mondial d'Acapulco]]<br />
*Prix Joseph Burstyn du meilleur film étranger<br />
*Prix du meilleur film étranger décerné par la critique new-yorkaise<br />
*[[Prix Méliès]] [[1959]]<br />
<br />
== Voir aussi ==<br />
*''[http://french.imdb.com/title/tt0053198/combined Les Quatre Cents Coups]'' sur l'[[Internet Movie Database]]<br />
*[http://www.dvdclassik.com/Critiques/dvd_400.htm Analyse du film sur Dvdclassik]<br />
*[http://www.ecrannoir.fr/films/04/400coups.htm Critique sur www.ecrannoir.fr]<br />
<br />
{{Portail|cinéma|réalisation}}<br />
<br />
{{DEFAULTSORT:Quatre cents coups, Les}}<br />
[[category:Film réalisé par François Truffaut]]<br />
[[category:Film se déroulant à Paris]]<br />
[[category:Film sorti en 1959]]<br />
[[category:Titre de film en Q]]<br />
[[category:Film de la Nouvelle Vague]]<br />
[[category:Film en noir et blanc]]<br />
<br />
[[bn:লে কাত্র্ সঁ কু]]<br />
[[de:Sie küssten und sie schlugen ihn]]<br />
[[en:The 400 Blows]]<br />
[[es:Los cuatrocientos golpes]]<br />
[[he:400 המלקות]]<br />
[[hu:Négyszáz csapás]]<br />
[[it:I quattrocento colpi]]<br />
[[ja:大人は判ってくれない]]<br />
[[no:På vei mot livet]]<br />
[[pt:Les 400 coups]]<br />
[[ru:Четыреста ударов (фильм)]]<br />
[[sv:De 400 slagen]]<br />
[[tr:400 Darbe]]<br />
[[zh:四百擊]]<br />
--[[User:Selmou|Selmou]] ([[User talk:Selmou|d]]) 10 février 2008 à 02:52 (CET)<div id="wikia-credits"><br /><br /><small>From [http://fr.film.wikia.com Film Wiki], a [http://www.wikia.com Wikia] wiki.</small></div></div>MariAnn