Un drôle de paroissien

De Cinéann.

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Un drôle de paroissien film français de Jean-Pierre Mocky, sorti en 1963.

Analyse critique

Georges Lachaunaye, qui appartient à une famille bourgeoise à présent ruinée et pour laquelle l'oisiveté est un principe sacré, est un jour saisi par une révélation ; il décide d'assurer le train de vie des siens en montant une entreprise de pillage de troncs d'églises .

Sa famille, dont les biens sont saisis et vendus, est sur le point d'être expulsée ; Georges se rend à l'église demander à son Saint Patron un signe qui lui indiquerait ce qu'il doit faire. Celui-ci semble répondre sur l'heure à sa requête par le petit bruit séduisant des pièces de monnaie que les fidèles laissent tomber dans le tronc. Sur ce signe « évident », Georges va s'organiser pour cette vocation de pilleurs de troncs à laquelle il consacrera désormais ses activités.

Cette « affaire » devient prospère. Georges s'est adjoint des collaborateurs très efficaces qui exécutent des tournées hebdomadaires très rentables dans toutes les églises de la capitale. Cependant, la brigade des églises veille dans l'ombre et nous assistons désormais à une véritable partie de « gendarmes et voleurs » où l'imagination débordante de Georges l'aidera à passer chaque fois au travers des pièges que lui tend l'inspecteur.

Après un rêve prémonitoire, son collaborateur est arrêté et Georges fait un retour sur lui-même, demande pardon à Dieu, glisse dans un tronc le montant total de ses « prélèvements » et fait dire une messe à laquelle il assiste. La « brigade » au grand complet, ayant envahi l'église, attend la fin de cet office pour l'arrêter,quand survient un événement qui lui permet finalement de s'en sortir.

Jean-Pierre Mocky plonge le spectateur dans un univers fantaisiste et saugrenu, en lui faisant suivre les tribulations d'un aimable rêveur un brin détraqué, pour qui « tout est pur aux purs ». Le gag de la pêche aux pièces de monnaie, avec un caramel mâché au bout d'une ficelle, est resté célèbre. Et les comédiens se régalent. Une petite troupe de fidèles apparaît (Bourvil, Francis Blanche, Jean Poiret...), que l'on va retrouver dans les films suivants. La critique sociale et religieuse est presque tendre, et n'a pas la violence de l'anticléricalisme dont il fera preuve plus tard dans Le Miraculé

Distribution

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Fiche technique


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