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Il faut sauver le soldat Ryan (titre original, Saving Private Ryan) est un film américain sorti en 1998? réalisé par Steven Spielberg

Analyse

Nous sommes au petit matin du jour J. Les alliés s'approchent des côtes normandes dans leurs barges. Tous les hommes ont la peur au ventre et se préparent à mourir en priant. Le capitaine Miller, chef de section d'une unité de Rangers, débarque alors sur Omaha Beach sous les balles des MG-42 allemandes, qui tuent ses camarades. Il assiste impuissant à la pire boucherie qu'il n'ait jamais vue. Mais il parvient à survivre et à percer la ligne des bunkers. Avec l'aide de ses hommes, il nettoie la zone et établit la tête de pont entra Utah et Gold Beach. Parmi les hommes engagés dans les combats à Omaha se trouve l'un des quatre frères, Ryan. Deux des frères sont tués en Normandie? et à la bataille du monte Cassino en Italie?.

Quelque part à l'État-Major, un officier s'aperçoit de la possible mauvaise image que produirait l'information d'une famille qui aurait perdu ses quatre fils. Une mission spéciale est organisée et le capitaine Miller part à la recherche du première classe Ryan qui se trouverait quelque part derrière les lignes allemandes.

Au cours de cette recherche, ses hommes se posent des questions sur cette mission tout en se faisant massacrer un par un. Deux questions se posent : pourquoi risquer la vie de huit hommes pour la vie d'un seul homme et est-ce que l'homme en question est encore en vie après son parachutage raté ? Miller, Horvath, Jackson et les autres essayent d'y trouver des réponses.

La seconde guerre mondiale est un sujet qui fascine Steven Spielberg, depuis ses premiers courts mèrtrages d'amateur à La Liste de Schindler, en passant par Empire du Soleil ou les Indiana Jones, le réalisateur avait déjà visité cette période à maintes reprises, mais jamais il n'avait osé traité la guerre et ses combats. Aussi, quand Spielberg décide de faire revivre le Débarquement, c'est pour nous le montrer tel que personne ne l'avait jamais filmé .

A ce titre, les vingt-cinq premières minutes reconstituant le D-Day sont parmi les plus dures du Septième Art, mais aussi les plus anti-bellicistes jamais tournées : la clameur infernale de la mort envahit le spectateur. Rien ne nous est épargné : les soldats qui vomissent, les soldats qui se noient, les soldats qui agonisent. La Manche devient rouge sang.Tout comme pour La Liste de Schindler, Spielberg a délibérément choisi un parti pris quasi-documentaire, les scènes de bataille étant filmées caméra à l'épaule, le tout doublé d'un travail sur la pellicule et les objectifs. Ce traitement leur confère un réalisme et une force étonnantes.

Tout au long du film il y a aussi une bande son exceptionnel : rarement un metteur en scène n'aura utilisé de manière si convaincante le son. Spielberg nous rappelle que la guerre c'est bruyant jusqu'à l'assourdissement. Le bruit si réel des balles pénétrant dans la chair est signé Gary Rydstrom (Jurassic Park, Titanic), lequel a enregistré des impacts de balle dans des carcasses d'animaux de boucherie.

La seconde partie du film est plus conventionnelle. On notera quelques longueurs et quelques invraisemblances. C'est ainsi que 8 hommes s'emparent d'une station radar : une seule victime ! Mais globalement, la campagne de Normandie est très bien restituée.

Distribution

Fiche technique



Original: source Wikipédia

Reproduction possible des textes sans altération, ni usage commercial avec mention de l'origine. .88x31.png Credit auteur : Ann.Ledoux