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Goldfinger est un film britannique réalisé par Guy Hamilton, sorti le 17 septembre 1964. C'est le troisième volet des aventures de James Bond.

Analyse

La CIA et les services secrets de sa majesté soupçonnent un fameux joaillier, Mr Goldfinger, d'être une infâme crapule. Et on charge notre bon Bond d'aller fourrer son nez dans les affaires privées du brave monsieur.

Après un premier contact au cours d'une partie de carte, qui finie par une créature somptueuse toute dorée, Bond se rend compte que les soupçons ont des chances d'être fondés. On lui fournit un lingot d'or nazi comme appât pour Goldfinger. Et au cours d'une mémorable partie endiablée de golf, on se rend compte que la partie ne va pas être jouée pour Bond.

Suite à un entretient avec Q, il récupère une voiture du dieu de feu, qui fait tout (mais je sais toujours pas s'il y a un allume-cigare) et décide de s'embarquer vers la Suisse, où Goldfinger semble avoir des petites affaires.

S'enchaînent pas mal de quiproquo qui aboutissent à l'emprisonnement de Bond et à son rapatriement aux States, dans un haras privé appartenant à Goldfinger. Là, James découvre le but ultime de Goldfinger, détruire les réserves d'or des US pour que son or à lui prennent plus de valeur. Pour faire ceci, il dispose d'un allier de poids qui lui fourni une bombe nucléaire qu'il va s'empresser de déposer dans Fort Knox.

Ce James Bond est beaucoup mieux construit que les deux précédents, fait plus de place au suspense, commence à faire pointer une touche d'humour. C'est un film plus abouti mais cela reste un film de James Bond, avec ses ingrédients classiques, et un plaisir certain à regarder le film. Même si pour cet opus le plaisir est amplifié par la nostalgie d'un genre de cinéma qu'on ne retrouve plus.

Restent dans le film des points qui le ternissent quelque peu : une photo un peu en deçà de ce que l'on pouvait attendre de l'époque, un amateurisme criant au niveau du montage pour la scène de la pulvérisation du gaz sur Fort Knox, et quelques trous dans le scénario.

Imposant un univers, plus qu'un style, le Bond le plus populaire de l'histoire de la saga parvient également à construire des références qui ne seront plus les siennes très longtemps, mais celles d'un genre tout entier : gadgets à gogo, multiplication des James Bond girl au destin global tragi-comique, duels de courtoisie, méchant et homme de main charismatique seront les empreintes les plus profondes de James Bond un héros qui n'aura par ailleurs de cesse de s'auto référencer dans les films suivant et plus particulièrement dans Au service secret de sa majesté, Permis de tuer ou Goldeneye.

Bien évidemment, Sean Connery démontre ici plus que jamais qu'il restera à jamais le meilleur interprète pour le célèbre agent secret.

Distribution

  • Sean Connery : James Bond 007
  • Gert Fröbe : Auric Goldfinger
  • Honor Blackman : Pussy Galore
  • Shirley Eaton : Jill Masterson
  • Harold Sakata : Oddjob
  • Bernard Lee : "M"
  • Lois Maxwell : Moneypenny

Fiche technique

  • Titre original : Goldfinger
  • Réalisation : Guy Hamilton
  • Scénario : Richard Maibaum et Paul Dehn, d'après le roman homonyme de Ian Fleming (initialement appelé Opération Chloroforme).
  • Musique originale : John Barry, chanson interprétée par Shirley Bassey
  • Photographie : Ted Moore
  • Pays d'origine : Royaume-Uni
  • Durée : 112 minutes
  • Date de sortie : 17 septembre 1964 (USA) ; 18 février 1965 (France)
Reproduction possible des textes sans altération, ni usage commercial avec mention de l'origine. .88x31.png Credit auteur : Ann.Ledoux