Recherchez sur ce site

Sommaire (edit)

Le cinéma

Liens

Développé grâce à: pmwiki.org

Changements Récents Version imprimable Edition

(redirected from Main.Kyoto)

Kyōto (京都 lit. « ville capitale » ) est une ville japonaise qui fut autrefois (de 794 à 1868) la capitale du Japon. Elle est aujourd'hui la capitale de la préfecture de Kyōto ainsi que la plus grande ville de la zone métropolitaine Ōsaka-Kōbe-Kyōto. Elle possède une population de 1,5 millions d'habitants.

Kyōto est jumelée avec Boston, Cologne, Florence, Kiev, Xian, Guadalajara et Zagreb.

Bien que des preuves archéologiques permettent d'affirmer que les premiers hommes foulèrent les terres des îles du Japon dès 10 000 ans avant JC, la région de Kyōto ne fut pas peuplée avant le 7e siècle par le clan Hata venu de Corée. Au cours du 8e siècle, le clergé bouddhiste devenant influant au sein du gouvernement impérial, l'Empereur prit la décision de déplacer la capitale vers une région éloignée de cette influence.

La nouvelle ville, Heiankyō (lit. « la capitale Heian ») devint le siège de la cour impériale en 794. Plus tard, la ville fut rebaptisée Kyōto (« la ville capitale »). Kyōto resta la capitale du Japon jusqu'au transfert du gouvernement à Edo en 1868, lors de la Restauration Impériale. Après que Edo fut renommée Tōkyō (signifiant « la capitale de l'est »), Kyōto fut connu peu de temps sous le nom de Saikyō (« la capitale de l'ouest »). Toutefois, Edo était déjà la capitale du pays pour de nombreux aspects, étant le siège du pouvoir du shogunat Tokugawa, tandis que Kyōto était la ville où résidait l'empereur, qui n'avait presque aucun pouvoir.

Kyōto a bien failli être détruite en 1945 par une bombe atomique. Le 1er juin 1945, des propositions furent faites au président Harry Truman, successeur de Roosevelt. Parmi ces propositions, on y retrouvait celle d'utiliser la bombe nucléaire contre le Japon, le plus tôt possible, sans avertissement, sur une cible peuplée et d'importance militaire.

Cinq villes furent alors désignées : Kyōto (industries diverses), Hiroshima (grand port militaire et ville industrielle), Yokohama (très grand port), Kokura (le principal arsenal), Niigata (port, aciéries et raffineries).

Kyōto, bien que présentant un site idéal, à cause de ses collines proches qui auraient amplifié l'impact, fut rejetée par quelques conseillers, dont le français Serge Elisseeff, qui connaissent la richesse culturelle de la ville et pensent que cette destruction serait un obstacle grave à une réconciliation ultérieure avec le Japon.

La liste devient Hiroshima, Kokura, Niigata, Yokohama et Nagasaki (port et base militaire). Kyōto sera sauvée et Nagasaki sacrifiée.

Il faut noter que les monuments historiques de l'ancienne Kyōto (villes de Kyōto, Uji et Ōtsu) ont été inscrits au patrimoine mondial de l'Unesco en 1994.

En 1997, Kyōto accueillit la conférence qui donna naissance au Protocole de Kyōto.

Kyōto est connue pour l'abondance de ses délicieuses denrées alimentaires. L'histoire de Kyōto permet la culture d'une grande variété de légumes importante.

Avec ses 2000 temples, ses palais, ses jardins zen, son architecture, Kyōto est considérée comme le centre culturel du Japon. Un des temples historiques est le Tôji?, lié au moine Kûkai

La population de Kyōto parle un dialecte appelé le Kyōtoben, une version de Kansai ben. On peut surtout le remarquer dans le mot typiquement Kyōtoben pour « merci beaucoup » - « ooki-ni ». Mais il existe aussi des mots typiques de certains quartiers et le Kyôtoben est souvent assimilé au dialecte utilisé dans le célèbre quartier de Gion, par les Geishas notamment.

L'importante Université de Kyōto constitue une des meilleures universités mondiales. Il y a beaucoup d'autres universités à Kyōto, plus d'une vingtaine.

Les étudiants représentent environ 10 % de sa population.

Le tourisme constitue une importante part de l'économie de Kyōto. La ville jouit en effet de nombreux héritages culturels, constamment visités par les groupes scolaires japonais et par les touristes étrangers.

L'industrie de Kyōto est principalement composée de petites installations, la plupart desquelles est gérée par des artisans traditionnels japonais. Les kimonos de Kyōto sont particulièrement reconnus et la ville demeure le premier centre de fabrication de kimonos japonais. Cependant, de telles entreprises commencent à décliner aujourd'hui, à l'heure où les ventes de biens traditionnels stagnent.

La seule grande industrie de Kyōto est celle de l'électronique. La ville accueille en effet les sièges de Nintendo, Omron Corporation, Kyocera (Kyoto Ceramics), Murata Manufacturing, le géant du textile Wacoal Corporation ainsi que le constructeur de voitures Daihatsu. Néanmoins, bien que l'industrie high-tech connait une certaine croissance, le déclin de l'industrie tradionnelle n'est pas équilibré. Il en résulte que la production globale de la ville est en relatif déclin en comparaison avec d'autres villes depuis plusieurs années.


Cet article fait partie des généralités sur le Japon?

Reproduction possible des textes sans altération, ni usage commercial avec mention de l'origine. .88x31.png Credit auteur : Ann.Ledoux