Sommaire (edit)Le cinéma
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Les Godelureaux film français réalisé par Claude Chabrol, sorti en 1961. AnalyseRonald est un jeune riche oisif, alors qu'il est garé devant Le Flore, une bande de jeunes gens dirigée par Arthur, un jeune bourgeois, déplace sa voiture pour y mettre la leur. De retour Ronald est vexé d'être la risée de la terrasse du café. Il part en en élaborant sa vengeance sous la forme d'un jeu sadique. Ambroisine, aux amours volages, en sera l'instrument : Arthur en tombera follement amoureux, mais Ronald sera le chef d'orchestre pas toujours occulte de cette relation. Ronald joue à l'esthète, intellectuel pur, blasé et cyniquement pervers ; il est fort riche. Chez une de ses tantes, Ronald amène Arthur et Ambroisine : il jette celle-ci dans les bras de son cousin, polytechnicien myope, solennel et fiancé ; puis avec Arthur il sabote l'inauguration d'une exposition de peinture en répandant à profusion de la poudre à éternuer ; enfin, chargé d'organiser la partie artistique d'une fête de charité, il y produit une danseuse genre strip-tease et une vieille chanteuse réaliste qui font scandale et lui permettent d'envoyer quelques vérités à la face de l'oncle qui le loge et de ce milieu de nantis, bricoleurs de la bienfaisance. Mais il profile d'une absence d'Arthur pour organiser dans l'appartement une « surboum » dans le style orgie romaine qui laisse les locaux souillés et saccagés. Et il remplace Arthur auprès d'Ambroisine. De retour, Arthur arrange les choses et reprend sa compagnie qui se partage désormais entre les deux godelureaux. Arthur, au fond, ne désire qu'une chose : épouser Ambroisine et un jour, ils jouent tous deux au couple marié ; mais Ambroisine s'échappe pour retrouver Ronald sur la Côte d'Azur ; quelques jours plus tard, il l'abandonne et, de retour à Paris, met Arthur au courant de sa machination et le console en lui disant qu'Ambroisine n'est qu'un rêve. Un peu plus tard, Arthur retrouvera Ambroisine devenue la femme vertueuse et américanisée d'un officier de la marine U.S. ; mais lui-même est alors fiancé. C’était un film sur l’inutilité, a raconté Claude Chabrol à propos des “Godelureaux”, et son insuccès vient de ce que lui aussi était inutile. Inutile, peut-être, mais d’une méchanceté savoureuse. le film est dans la ligne des « Cousins », que Jean-Claude Brialy prend un plaisir communicatif à incarner. Il s’amuse à utiliser Ambroisine, la brune et pétillante Bernadette Lafont, pour semer la zizanie dans son milieu ultrabourgeois. Une des séquences les plus acides montre Bernadette qui viole sur commande le cousin Henri, matheux binoclard préparant Polytechnique, auquel Sacha Briquet , pince-sans-rire, prête des airs d’oisillon tombé du nid. Bernadette escamote les lunettes, met à fond Rimski-Korsakov sur le phono, bascule sur le divan le myope éberlué et n’en fait qu’une bouchée. Distribution
Fiche technique
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