Sommaire (edit)Le cinéma
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Whatever Works film réalisé par Woody Allen sorti en 2009. Analyse critiqueBoris Yelnikoff est un sexagénaire new-yorkais et misanthrope cultivant un cynisme frivole. Il nous raconte son histoire, ses rencontres amoureuses, en particulier avec la très jeune Melodie Saint Anne Celestine, les agissements de son entourage, notamment les parents de celles-ci, le tout pour illustrer son credo : du moment que ça marche... Autour d'un héros retraité, misanthrope et péremptoire, rechutant à son corps défendant dans le bonheur et l'amour, pour une fugueuse du Sud un peu nunuche, le cinéaste nous mène d'énormité en énormité, avec une jubilation de plus en plus dévastatrice. Des amoureux dépareillés aux parents de la jeune fille, qui débarquent tour à tour, chacun cherche son moi. Le grand-guignol des passions et des choix de vie se déchaîne. En fait tout semble réversible, les sentiments et les désirs comme les valeurs. Ce constat, qui a souvent engendré de la mélancolie chez Allen, est devenu un ressort comique infaillible, et même une source de joie considérable. Whatever works : vivons n'importe quoi qui marche, qui rend heureux, serait-ce du n'importe quoi tout court aux yeux des autres. Telle est la devise de ce film, qui est aussi un éloge vivifiant du mouvement, du provisoire, du hasard, la fin propose mùeme un formidable usage littéral de l'expression « tomber sur quelqu'un ». On peut encore y voir un manifeste de cinéaste. Au début, le héros atrabilaire s'en prend aux feel good movies, ces films hollywoodiens destinés à provoquer une euphorie un peu idiote chez leurs spectateurs. Or, cette fois, Woody ose le total happy end. Fiche technique
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