Sommaire (edit)Le cinéma
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Fahrenheit 9/11 est un film américain, présenté comme étant un documentaire (ou une fiction pour ses détracteurs), réalisé par Michael Moore, qui a été lauréat de la Palme d'Or du Festival de Cannes 2004 (deuxième documentaire ayant obtenu cette récompense après Le Monde du silence en 1956?). AnalyseLe titre du film est inspiré du roman Fahrenheit 451? de Ray Bradbury?, adapté au cinéma par François Truffaut. Il est supposé indiquer la température de combustion de la liberté de même que Fahrenheit 451? était supposé être celle du papier. Il est à noter que non seulement le réalisateur n'a pas demandé - ni donc obtenu - l'accord de Bradbury pour imiter son titre, mais qu'il ne l'a pas même informé de sa démarche. Celui-ci a fait savoir qu'il ne ferait pas de procès, mais n'en trouvait pas moins le procédé indélicat. Reconnu par Michael Moore comme un acte politique visant à la non réélection de George W. Bush? à la présidence des États-Unis en novembre 2004?, ce film montre en particulier comment George Bush et ses partisans auraient manœuvré pour assurer leur victoire aux élections américaines en 2000?, en truquant le recomptage des bulletins de vote. Il établirait les liens qui existeraient entre la famille Bush et la famille Ben Laden?, et comment l'administration américaine aurait protégé la fuite de membres de cette famille après les attentats du 11 septembre 2001?. Il expose enfin ce que, selon son point de vue, seraient les motifs réels de l'invasion américaine de 2003 en Irak?. Sur les mêmes thèmes, Michael Moore a écrit les livres Mike contre-attaque !? et ''Tous aux abris !?. Michael Moore avait lié le succès de son film à la défaite de George W. Bush aux élections présidentielles du 2 novembre 2004. Sa réélection avec un score historique est par conséquent considéré comme un échec pour le film de Michael Moore. La société mère de Miramax? (la société de production du film), Disney?, a utilisé une clause du contrat liant les deux sociétés pour empêcher la distribution du film. La clause utilisée permet à Disney de refuser de distribuer un film si ce dernier dépasse le budget ou s'il a un contenu pouvant être censuré (trop violent, ou sexuellement explicite). Les responsables de Miramax ont déclaré que cette clause ne s'appliquait pas pour Fahrenheit 9/11. Selon une source non officielle de Disney, il semblerait que cela soit plus un problème d'image de marque. Disney a peur de s'aliéner un groupe de personnes en distribuant un film très politique juste avant le début de la campagne électorale pour la Maison Blanche?. De son côté, Michael Moore pense que le refus de Disney est plus d'ordre financier. Disney a en effet pu avoir des aides financières de la Floride? pour son parc d'attraction. Et le fait que Disney autorise la distribution risquerait de compromettre l'accord. Il est également à noter que le gouverneur de Floride est Jeb Bush?, le frère de George W. Bush?. Le film a finalement été distribué aux USA par une joint-venture? entre Lion's Gate?, IFC Films? et le Fellowship Adventure Group?, une société créée pour l'occasion par les dirigeants de Miramax. Le film a connu un succès très important dès sa sortie aux États-Unis. Il a recueilli plus de 60 millions de dollars en deux semaines. Michael Moore a dit lui-même qu'il était très surpris par le succès du film. Suite au succès du film, un autre documentaire est sorti aux États-Unis : FahrenHype 911 d'Alan Petterson, qui se propose de démontrer en plusieurs points les approximations du film de Moore. Bien que ce film ait reçu la palme d'or à Cannes dans des conditions douteuses (Quentin Tarantino, président du jury, activiste anti-Bush est également produit par Miramax, le producteur de Fahrenheit 9/11), le film est en lui-même considéré par de nombreuses critiques comme un brûlot anti-Bush assez outrancier et une compilation de diverses images d'archives et de reportages. Les erreurs et les approximations sont considérés comme trop nombreuses pour accorder la crédibilité suffisante au film sinon de renforcer les thèses de complot. En particulier, la démonstration simpliste des liens avec la très grande famille Ben Laden ou la présentation de l'Irak avant la guerre sont dénoncés par les spécialistes. Richard Clarke? lui-même, opposant bien connu à George W. Bush, dénoncera la présentation totalement fausse par Moore de la soi-disante exfiltration des membres de la famille Ben Laden au lendemain des attentats du 11 septembre dans les conditions exposées dans le « documentaire ». Michael Moore avait lié le succès de son film, non aux nombres d'entrées, mais à la défaite de George W. Bush aux élections présidentielles du 2 novembre 2004. La réélection de Bush a été alors considéré comme un échec politique pour le film de Mickael Moore. Distribution(dans leur propre rôle !)
Fiche technique:
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