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Indiana Jones et la dernière Croisade (Indiana Jones and the Last Crusade) est un film américain de 1989?, réalisé par Steven Spielberg. Après l'histoire sombre de Indiana Jones et le temple maudit, ce film est beaucoup plus basé sur l'humour, notamment par le constraste et la relation entre Indiana Jones et son père.

Analyse

Dans un monde à la veille de la Seconde Guerre mondiale, les Nazis se lancent en quête du Saint Graal. Face à eux, le docteur Henry Jones, qui poursuit la quête de sa vie à la recherche de cet objet légendaire. Quand son père disparaît, Indiana Henry se lance sur ses traces pour le retrouver. C'est l'occasion pour le père et le fils de jouer enfin cartes sur table.

Troisième volet (et dernière à ce jour) de la série initiée par Steven Spielberg en 1981 avec Les Aventuriers de l'Arche perdue? et continuée en 1984 avec Indiana Jones et le Temple maudit, Indiana Jones et la Dernière Croisade marque la fin d'une époque, celle de l'association fructueuse entre le réalisateur et son charismatique Harrison Ford. De loin le moins bon des trois épisodes, il conserve néanmoins toute la fraîcheur de la mise en scène de Steven Spielberg.

Souvent comparé à un volet de la saga James Bond de par son apparente succession de scènes de bravoures, son héros aux airs d'agent secret britannique , ce dernier épisode est surtout l'occasion pour Spielberg d'aborder un thème récurent de sa filmographie, celui de la famille. Réunis pour sauver le monde du pouvoir nazi, le père et le fils vont du même coup trouver enfin l'occasion de se parler réellement et de régler leu oedipe. Ils vont prendre conscience qu'au lieu de les rapprocher, la mort de l'épouse-mère a isolé chacun dans sa propre souffrance. Une souffrance dont ils peuvent enfin se délester en disant ce qu'ils ont sur le coeur au principal intéressé, enfin à l'écoute.

Le film révèle ce qui a inspiré au héros son surnom d'Indiana. On y apprend également la source de son aversion des serpents : la chute dans un bac rempli de ces reptiles.

Ayant nécessité pas moins de quatre auteurs et pas des moindres, George Lucas, Philip Kaufman, Jeffrey Boam et Menno Meyjes, le scénario semble un peu trop conforme aux normes d'Hollywood por un spectateur européen. Les scènes d'action y sont beaucoup plus nombreuses que dans les précédents opus, négligeant du même coup la profondeur des personnages. Mais le film contient une dose d'humour bien plus prononcée que dans les deux autres épisodes, plus sombres. Demeure tout de même un très agréable divertissement à la mécanique bien huilée.

Distribution

Fiche technique



Original: source Wikipédia

Reproduction possible des textes sans altération, ni usage commercial avec mention de l'origine. .88x31.png Credit auteur : Ann.Ledoux