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La Guerre des mondes (War of the Worlds) est un film américain de Steven Spielberg sorti en 2005. Analyse
Ce film est la deuxième adaptation sur grand écran du célèbre roman du même nom, écrit en 1898 par Herbert George Wells. En 1954, Byron Haskin y allait de sa propre vision du chef d'œuvre. Gene Barry et Ann Robinson en étaient les principales vedettes (et figurent au générique de la nouvelle production, en guise de clin d'œil). Le film marque également la seconde collaboration du réalisateur Steven Spielberg et de l'acteur Tom Cruise, trois ans après Minority Report. Contrairement à H.G. Wells, qui situe l'action de son récit à la fin du dix-neuvième siècle, Spielberg établit celle de son long-métrage aux alentours du vingt-et-unième, mais conserve bien entendu son fil conducteur : une invasion extra-terrestre, mettant en péril la survie de l'espèce humaine, et en particulier celle de Ray Ferrier et de ses deux enfants, dont il semble s'être désintéressé jusque là. L'occasion est idéale pour tenter de raffermir les liens qui les unissent. Ce film renouvelle les règles des films catastrophes tout en en respectant parfaitement le genre et ses conventions. Tantôt terrifiant, tantôt fascinant, tantôt émouvant. Spielberg l'a compris et a su se remettre en cause. Filmé de près, caméra à l'épaule, l'intrigue se resserre peu à peu autour du trio et l'on ne peut que pressentir les menaces qui pèsent sur eux en dehors du champ. L'héroïsme y est bien peu de chose. Aucun peuple, ni aucune armée, n'est mis en avant. On y trouve même matière à réflexion, en particulier au sujet de l'accès aux armes à feu et au choix des armes en cas de crise. D'autres n'hésiteront pas à faire quelques rapprochements avec l'après-11 septembre. Bardé d'effets spéciaux, le film est d'une technicité irréprochable. Visuellement parfait, il offre un incroyable dépaysement, à qui ne le déconsidèrera pas pour son contenu mais saura se contenter de son allure. Car bien sûr, l'intrigue n'en demeure pas moins réduite à sa plus simple expression. Il est également regrettable que le dénouement du film ait à ce point été expédié. Tout comme celui de Byron Haskin, le film de Steven Spielberg est un témoin de son temps, et ce à maints égards. Un film comme seuls les américains savent en faire à l'heure actuelle. Distribution
Fiche technique
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