Sommaire (edit)Le cinéma
LiensDéveloppé grâce à: pmwiki.org |
Le Silence de la mer , film de Jean-Pierre Melville tiré d'une nouvelle de Jean Bruller, écrite sous le pseudonyme de Vercors et publiée clandestinement aux Éditions de Minuit en février 1942. AnalyseLe film, réalisé en 1947, hors des circuits de production de l'époque, ne sortira qu'en avril 1949. En 1941, au début de l'Occupation, un officier allemand est logé par la Kommandantur dans une maison habitée par un vieil homme et sa nièce. Quand cet officier, Werner von Ebrennac, qui vient occuper la chambre réquisitionnée. Il s'excuse, demande le chemin. La jeune fille le conduit sans répondre. Les jours passent. Chaque soir, sous prétexte de se chauffer auprès de la cheminée, Werner rend visite à ses hôtes, toujours silencieux. Il leur expose sa manière d'entrevoir la collaboration franco-allemande, parle musique, littérature, politique. La jeune fille paraît intéressée, mais reste muette. Par des monologues prônant le rapprochement des peuples et la fraternité, il tente, sans succès, de rompre le mutisme de ses hôtes dont le patriotisme ne peut s'exprimer que par ce silence passif. Au cours d'une permission passée à Paris, Werner rencontre ses compatriotes des services politiques ; pour eux la collaboration n'est qu'un leurre pour mieux tenir la France sous le joug. De retour chez ses hôtes, Werner leur demande d'oublier ce qu'il leur a dit et leur annonce son départ pour le front russe. La jeune fille exhale un adieu qui est tout un symbole.
|