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Preston Sturges (1898-1959) est un scénariste et réalisateur? américain. Filmographie sélective
BiographieNé à Chicago, Edmond P. Biden, dit Preston Sturges, fait ses études en France, puis en Italie, en Suisse, en Allemagne et aux États-Unis. À dix-huit ans, il travaille chez un agent de change, puis sert durant la Première Guerre mondiale dans l’armée de l’air. À l’armistice, il exerce divers métiers avant de devenir inventeur, auteur de chansons et, en 1929, dramaturge, metteur en scène et acteur à Broadway. La transposition à l’écran d’une de ses pièces par John M. Stahl, Je veux être déshonorée (Strictly Dishonorable, 1931), lui permet de devenir scénariste à Hollywood, où il écrit treize films de 1930 à 1940, dont deux réalisés par Mitchell Leisen, Vie facile (Easy Living, 1937) et Remember the Night (194O), avant de réaliser lui-même Gouverneur malgré lui (The Great McGinty, 1940), le Gros Lot (Christmas in July, 1940) et Un cœur pris au piège (The Lady Eve, 1941) dans lesquels il invente une forme de comédie à la fois grinçante, burlesque et sophistiquée. Il enchaîne avec une œuvre généreuse et très critique sur Hollywood et la société américaine, les Voyages de Sullivan (Sullivan’s Travels, 1941), puis réalise une satire féroce sur les gens fortunés, Madame et ses flirts (The Palm Beach Story, 1942). Après avoir tourné trois films en 1944 — Miracle au village (The Miracle of Morgan’s Creek), Héros d’occasion (Hail the Conquering Hero) et The Great Moment — il connaît une interruption de carrière et revient à la mise en scène quatre ans plus tard avec une admirable comédie d’humour noir, Infidèlement vôtre (Unfaithfully Yours, 1948), un hilarant burlesque musical dans l’esprit des dessins animés et Mam’zelle Mitraillette (The Beautiful Blonde from Bashful Bend, 1949) Oh! Quel mercredi (1950), où Harold Lloyd faisait sa rentrée, est un échec public, tout comme les deux derniers films que Sturges réalisa à Hollywood. De plus, il n'a vraiment pas le sens des affaires de son père adoptif et jette l'argent par les fenêtres. Sturges, se sentant honni par Hollywood, part en Europe et s'installe à Paris. Il n'y trouvera plus qu'une occasion de tourner un film, adapté d'un best-seller de Pierre Daninos Les carnets du major Thompson réunissait Martine Carol et Noël-Noël. Preston Sturges est mort le 6 août 1959 à Paris. |