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Le cinéma

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Le cinéma américain, c'est à dire le cinéma réalisé aux États-Unis, est celui qui a globalement le plus profondément façonné le cinéma au cours de son premier siècle d'existence, tant au niveau des contenus et des techniques qu'au niveau économique et culturel.

Son cœur est à Hollywood, dans la banlieue de Los Angeles, où est produite la majeure partie des programmes audiovisuels américains, télévisuels compris.

La critique américaine Pauline Kael résuma en 1968 le style des films hollywoodiens par la formule devenue célèbre : «Kiss Kiss Bang Bang». Pour lapidaire et brève que soit la formule, elle traduit l'importance de l'action qui caractérise cette production, mettant en exergue l'importance des aspects techniques, la qualité des techniciens, la maîtrise technologique, qui ont fait et font ce cinéma : le scénario, la étapes de la fabrication d'un film, les images, le montage, la musique de film|musique, le son, et les effets spéciaux.

Mais le cinéma américain est également une industrie puissante et très structurée, dans laquelle le financement et le marketing sont toujours aux premiers rangs des critères de décision. Il s'inscrit également au sein du secteur du divertissement audiovisuel devenu le premier poste des revenus de l'économie des États-Unis à l'étranger. Les films produits aux Etats-Unis sont par exemple en Europe ceux qui réalisent la majorité des entrées en salle (62,5% des entrées en 2001).

Le cinéma hollywoodien est considéré comme le premier vecteur de diffusion de la culture américaine à l'étranger.

Histoire

Au début du XXème siècle, tandis que l'industrie cinématographique n'en est pas encore une, la plupart de ceux qui se lancent dans le cinéma sont des immigrés, et plus particulièrement des immigrés juifs, venant de Russie?, d'Allemagne? ou d'Autriche-Hongrie. Ils débarquent à New York avec une volonté qui les distingue de leurs contemporains européens : pour ces immigrés aux États Unis, le cinéma est plus qu'un simple divertissement, c'est une nouvelle forme d'art. Les producteurs qui vont apparaître, comme William Fox (fondateur en 1915 de la Fox Film Corporation, qui deviendra la Twentieth Century Fox]]), Samuel Goldfish (qui changera son nom en Samuel Goldwyn, fondateur en 1916 de la Goldwyn Picture Corporation, qui deviendra la MGM), les frères Warner? (fondateurs en 1923 de Warner Bros Studios), ont dès le début des ambitions artistiques. Ils se mettent donc en contact avec des écrivains renommés pour écrire les scénarii de leurs films, en se disant, avec raison, qu'un film fondé sur un livre ayant déjà eu du succès a plus de chances de faire de bonnes recettes.

Ce dont on peut s'apercevoir dès les débuts du cinéma aux État-Unis, c'est que les producteurs ont un rôle qui va au delà de l'aspect purement financier : ils participent à la création des films au même titre que les réalisateurs et les scénaristes.

Le cinéma américain sera profondément marqué par le code Hays, autocensure régissant la production des films, établi par le sénateur William Hays, président de l'Association of Motion Picture Producers et The Motion Picture Producers and Distributors of America, en mars 1930 et appliqué à partir de 1934. Ce texte, qui fait suite à l'affaire Fatty Arbuckle, restera en vigueur jusqu'en 1966.

L'opposition cinéma français/cinéma hollywoodien

Le cinéma réalisé aux États-Unis est souvent défini par opposition au cinéma français : le premier serait un cinéma de divertissement, destiné à un public non cinéphile, et le second aurait des buts plus artistiques que commerciaux. La réalité est en fait plus complexe : le cinéma américain possède une histoire presque aussi longue, et en tout cas aussi variée que celle du cinéma français. Elle se découpe en plusieurs phases au travers desquelles on peut percevoir l'influence de nombreux réalisateurs?, d'acteurs mais aussi de producteurs?, autant de personnalités qui ont donné au cinéma nord-américain ses lettres de noblesse et permettent sans aucun doute de le qualifier de mouvement artistique. Il parvient à réaliser ce qui peut sembler à première vue paradoxal : donner naissance à des créations artistiques exceptionnelles dans un environnement économique régi par les lois du marché, un environnement a priori peu propice, justement, à la création artistique. De fait, il est difficile de parler du cinéma américain sans penser à la conclusion d'André Malraux, dans Esquisse d'une psychologie du cinéma : « Par ailleurs, le cinéma est une industrie ».

Réalisateurs?

Acteurs et actrices

Producteurs

Reproduction possible des textes sans altération, ni usage commercial avec mention de l'origine. .88x31.png Credit auteur : Ann.Ledoux